Fonctionnalités majeures :

Pour cette version, bien que toujours en améliorant sa gestion des salons de discussions, poezio se diversifie un peu et permet de se connecter via son JID permanent (avec un mot de passe et ssl, bien sûr). Cette amélioration entraîne des changements que je qualifierais d’importants, si ce n’est de majeurs, puisqu’on peut désormais parcourir son roster sous la forme de listes imbriquées avec la hiérarchie Racine > Groupe > JID > Ressource, avec la possibilité de la parcourir en envoyant des messages à l’entité désirée. Les listes sont piables/dépliables via un simple appui sur la touche espace.

Afin de permettre un début de gestion de roster, les commands /add, /remove, /accept et /deny permettent d’effectuer les quelques actions basiques sur le roster.

On peut également noter l’apparition d’un buffer d’informations à la mcabber qui peut se rétracter ou s’étendre en pressant F7/F8, qui fait également son apparition à l’onglet 0 (celui avec le roster). Il affiche les connexions / déconnexions des contacts, les demandes d’inscription de contacts, etc…

Nouvelle fonctionnalité également notable : des thèmes (il y en a deux fournis de base : default et dark) personnalisables facilement en suivant la doc (n’hésitez pas à en créer et à les proposer pour intégration).

Fonctionnalités moins spectaculaires mais toujours appréciées :

• Un historique des messages envoyés qui n’est plus spécifique à chaque salon
• Si on précise un JID sans mot de passe dans le fichier de configuration, poezio le demande via un prompt au lancement
• /cycle, qui permet de revenir facilement dans un salon (après un kick ou autre)
• /recolor, qui permet de recolorer les pseudos des participants si jamais la même couleur revient trop souvent (♥)
• /list, qui permet d’afficher sous forme de liste tous les salons publics d’un serveur de MUCs
• Une complétion des salons présents sur un serveur (qui utilise le service discovery, comme /list)
• Ctrl+l pour redessiner l’interface

Pas des fonctionnalités à noter quand même :

• Passage à python 3 exclusivement
• De fait, passage à sleekxmpp, qui est une bibliothèque pour python 3 (mais rétro-compatible) en pleine progression
• Plein de corrections de bugs qui font que poezio 0.7 est bien plus compliqué à faire crasher que les précédentes versions
• Des optimisations qui le rendent carrément moins lent (appréciable après des jours/semaines d’utilisation)
• Passage à mercurial et migration sur le serveur de louiz’

C’est la version contenant le plus de changements majeurs (aussi bien au niveau technique que fonctionnel), avec pas moins de 77 bugs corrigés, plus ceux qui n’ont pas attendu d’être signalés pour l’être.

Poezio commence donc à s’étoffer de manière conséquence, et ce n’est pas fini puisque les prochaines version apporteront les Data Forms (xep-0004) qui permettront, entre autres, d’accéder à la configuration des salons (et donc d’en créer des persistants, d’avoir des bans/membres/admins permanents). La version d’après aura des plugins, qui là encore donneront accès à toutes sortes de fonctionnalités plus ou moins utiles, comme le ping, la modification automatique de messages, PEP, etc…

Poezio 0.7 est disponible actuellement sous ArchLinux, (bientôt) sous Fedora et FrugalWare, et avec un peu de chance quelqu’un aura le courage de faire un .deb, voir ci-dessous pour les liens.

Liens utiles :

• Site de poezio
• Télécharger poezio
• Documentation
• Paquet de l’AUR (pour les Archers qui veulent se faciliter la vie)

Enfin, si vous voulez passer à poezio mais que tous vos marque-pages sont stockés côté serveur, et que vous avez la flemme de les migrer, vous pouvez toujours utiliser ce script qui vous donnera une chaîne formatée pour le fichier de conf de poezio.